La préservation de la santé des salariés est une priorité pour toute entreprise. Pourtant, certains contrôles et soins nécessitent parfois de s’absenter momentanément. Les principaux examens médicaux requièrent également un arrêt de travail.
Les examens de dépistage
Les bilans de dépistage des cancers féminins et colorectaux sont essentiels pour une détection précoce de ces maladies. Le dépistage du cancer du sein repose généralement sur une mammographie biennale pour les femmes de 50 à 74 ans. Cet examen d’imagerie dure environ 30 minutes. La préparation et l’attente des résultats peuvent nécessiter une demi-journée d’arrêt de travail. Le test HPV est recommandé tous les 3 à 5 ans an vue de dépister le cancer du col de l’utérus chez les femmes entre 25 et 65 ans. Sa réalisation en cabinet gynécologique nécessite rarement plus d’une demi-journée d’absence.
En parallèle : Vers qui se tourner pour se faire dépister en Bretagne ?
Lire également : Développement personnel : libérez votre plein potentiel et atteignez vos objectifs
Quant au dépistage du cancer colorectal, il repose sur un test immunochimique de recherche de sang occulte dans les selles à partir de 50 ans. Il est effectué tous les 2 ans. Sa réalisation étant rapide, aucun arrêt de travail n’est en principe requis. Cependant, en cas de résultat positif, la durée typique d’arrêt pour une coloscopie est d’une journée généralement.
A lire en complément : Douleurs sous le pied, quand la voûte plantaire est douloureuse
Les bilans de santé complets
Certains bilans médicaux nécessitent des examens plus poussés qu’un simple dépistage. La mammographie de diagnostic complète les résultats d’un dépistage mammaire. Elle prend plus de temps qu’un examen de dépistage classique. Elle requiert la réalisation de clichés complémentaires. La coloscopie diagnostique permet d’explorer l’intérieur du côlon à l’aide d’une caméra. Elle dure lui entre 15 à 30 minutes selon les cas. Cet acte médical est pratiqué sous sédation ou anesthésie locale. Le patient devra rester sur place et se reposer plusieurs heures après l’intervention. L’hystéroscopie par voie basse ou haute vise à examiner l’intérieur de l’utérus. Cet examen nécessite une anesthésie locale ou générale. L’intervention dure environ 30 minutes. Compte tenu des suites immédiates de ces bilans spécialisés invasifs, mais aussi du temps de transport jusqu’au centre médical, une journée complète d’arrêt de travail est systématiquement prescrite.
Lire également : Découvrir le H4CBD : qu'est-ce que l'hexahydrocannabidiol ?
Les examens complémentaires
À la suite de premiers examens tels qu’une prise de sang ou une échographie, le médecin peut prescrire des contrôles complémentaires. Ils sont nécessaires pour confirmer le diagnostic initial. Cela concerne, notamment, les imageries avancées comme :
- une IRM ;
- un scanner ;
- une radiographie.
Elles permettront d’investiguer plus en profondeur la zone problématique. Le recours à de telles analyses poussées implique souvent des arrêts de travail.
Les interventions chirurgicales
Les interventions chirurgicales nécessitent généralement un arrêt de travail post-opératoire. Sa durée est variable en fonction du type d’acte pratiqué et de l’état de santé du patient. L’appendicectomie consiste à retirer l’appendice enflammé ou perforé. Le patient bénéficie d’une semaine d’arrêt maladie. Les arthroscopies du genou ou de l’épaule permettent de réparer les lésions articulaires de manière peu invasive. Ces interventions justifient plutôt 3 à 5 jours de repos. Les interventions plus lourdes comme la thyroïdectomie visant à ôter la glande thyroïde présentent des suites opératoires plus longues. Les douleurs peuvent persister pendant deux semaines environ. Dans ces cas de chirurgie programmée potentiellement suivie de complications post-opératoires, le médecin traitant prescrit systématiquement le temps de rétablissement nécessaire. Il est généralement de l’ordre de 15 jours minimum en vue de garantir la santé du patient.